En ce temps-là,
Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Regardez-les :
dès qu’ils bourgeonnent,
vous savez que l’été est tout proche.
De même, vous aussi,
lorsque vous verrez arriver cela,
sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis :
cette génération ne passera pas
sans que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront,
mes paroles ne passeront pas. »
Bien lire les signes et les interpréter ! Dieu ne promeut guère les arts divinatoires, mais encourage notre vigilance. Il désire notre attention, vraie et profonde. Pas de don particulier de voyance requise, seulement cette belle sagesse humaine de ceux qui habitent intensément le monde et en savent les lois (le bourgeonnement du figuier, annonciateur de l’été !). Et une espérance suffisante pour avoir l’œil sur toute forme d’imminence et ses prémices, que seul donne le désir. De la fin des temps, il s’agit à chaque époque de se sentir proche. D’avec ce qui va arriver, Jésus ne nous parle pas tant d’une proximité chronologique à calculer, que d’une certaine intimité à trouver. Du terme du monde comme de nos vies, savoir être proche, comme on l’est de son prochain. Et pour cela ? Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les ! À la proue des temps messianiques, le figuier ! Promesse de fruit et arbre très évangélique, associé dans la tradition juive à l’étude des Écritures ! Est-ce donc comme un arbre que le Royaume grandit ? Inexorablement, silencieusement, dans l’indifférence de beaucoup et le soin de quelques-uns. La meilleure école pour pressentir l’avènement du Royaume ? Étudier les écritures, mais aussi bien regarder les arbres ! Jésus devait avoir un grand amour des arbres, ils ressemblent tant aux hommes. Il les a contemplés, s’y est appuyé, sous leur ombre, il a prié. Car il savait bien qu’un jour, c’est accroché au bois de l’un d’eux qu’il livrerait sa vie, toute sa vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 21, 29-33)
En ce temps-là,
Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Regardez-les :
dès qu’ils bourgeonnent,
vous savez que l’été est tout proche.
De même, vous aussi,
lorsque vous verrez arriver cela,
sachez que le royaume de Dieu est proche.
Amen, je vous le dis :
cette génération ne passera pas
sans que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront,
mes paroles ne passeront pas. »
Voyez le figuier et tous les autres arbres
Bien lire les signes et les interpréter ! Dieu ne promeut guère les arts divinatoires, mais encourage notre vigilance. Il désire notre attention, vraie et profonde. Pas de don particulier de voyance requise, seulement cette belle sagesse humaine de ceux qui habitent intensément le monde et en savent les lois (le bourgeonnement du figuier, annonciateur de l’été !). Et une espérance suffisante pour avoir l’œil sur toute forme d’imminence et ses prémices, que seul donne le désir. De la fin des temps, il s’agit à chaque époque de se sentir proche. D’avec ce qui va arriver, Jésus ne nous parle pas tant d’une proximité chronologique à calculer, que d’une certaine intimité à trouver. Du terme du monde comme de nos vies, savoir être proche, comme on l’est de son prochain. Et pour cela ? Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les ! À la proue des temps messianiques, le figuier ! Promesse de fruit et arbre très évangélique, associé dans la tradition juive à l’étude des Écritures ! Est-ce donc comme un arbre que le Royaume grandit ? Inexorablement, silencieusement, dans l’indifférence de beaucoup et le soin de quelques-uns. La meilleure école pour pressentir l’avènement du Royaume ? Étudier les écritures, mais aussi bien regarder les arbres ! Jésus devait avoir un grand amour des arbres, ils ressemblent tant aux hommes. Il les a contemplés, s’y est appuyé, sous leur ombre, il a prié. Car il savait bien qu’un jour, c’est accroché au bois de l’un d’eux qu’il livrerait sa vie, toute sa vie.
Diacre Patrick LAUDET