En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Tenez-vous sur vos gardes,
de crainte que votre cœur ne s’alourdisse
dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie,
et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
comme un filet ;
il s’abattra, en effet,
sur tous les habitants de la terre entière.
Restez éveillés et priez en tout temps :
ainsi vous aurez la force
d’échapper à tout ce qui doit arriver,
et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
« Comme un filet, il s’abattra sur tous les hommes de la terre ». L’image empruntée au vocabulaire de la chasse peut faire un peu peur. Faut-il vivre dans la crainte d’être un jour la proie de l’assaut inopiné d’un Dieu, qui, pour l’heure embusqué, finirait par nous attraper soudain comme le chasseur sa victime ?
Quel est-il, ce filet auquel aucun homme n’échappera ? Dans quoi serons-nous pris alors ? Accédant à la claire vision des choses, nous n’échapperons pas aux mailles de sa justice infinie, au tressage serré de sa miséricorde. Face à la vérité de nos actes, nous ne pourrons plus fuir. Devant le vrai visage enfin découvert de celui qui nous a créés et nous attend pour l’éternité, nous ne pourrons nous détourner.
Tel est le filet. Un allégement de la grâce qui soulèvera le monde dans un dernier sursaut et révèlera alors les lourdeurs de notre cœur. Débauches, ivrogneries, bien sûr, et toutes nos pauvres misères humaines, qui sont hélas de tous les calendriers.
Mais aussi « les soucis de la vie », que Jésus met curieusement sur le même plan, et qui sont, eux, bien de notre temps. Les soucis de la vie, aussi dangereux que les vices ordinaires, car ils anesthésient notre vigilance et nous détournent de la prière.
Qu’il vienne donc, le filet du Seigneur, comme cette heure solennelle qui nous libérera de nos lourdeurs. Avachis que nous étions par nos pesanteurs, c’est ce filet-là qui nous remettra debout ! Essayons pour l’heure, sans attendre ce moment, de bien préparer cette prise finale.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 21, 34-36)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Tenez-vous sur vos gardes,
de crainte que votre cœur ne s’alourdisse
dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie,
et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
comme un filet ;
il s’abattra, en effet,
sur tous les habitants de la terre entière.
Restez éveillés et priez en tout temps :
ainsi vous aurez la force
d’échapper à tout ce qui doit arriver,
et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Comme un filet
« Comme un filet, il s’abattra sur tous les hommes de la terre ». L’image empruntée au vocabulaire de la chasse peut faire un peu peur. Faut-il vivre dans la crainte d’être un jour la proie de l’assaut inopiné d’un Dieu, qui, pour l’heure embusqué, finirait par nous attraper soudain comme le chasseur sa victime ?
Quel est-il, ce filet auquel aucun homme n’échappera ? Dans quoi serons-nous pris alors ? Accédant à la claire vision des choses, nous n’échapperons pas aux mailles de sa justice infinie, au tressage serré de sa miséricorde. Face à la vérité de nos actes, nous ne pourrons plus fuir. Devant le vrai visage enfin découvert de celui qui nous a créés et nous attend pour l’éternité, nous ne pourrons nous détourner.
Tel est le filet. Un allégement de la grâce qui soulèvera le monde dans un dernier sursaut et révèlera alors les lourdeurs de notre cœur. Débauches, ivrogneries, bien sûr, et toutes nos pauvres misères humaines, qui sont hélas de tous les calendriers.
Mais aussi « les soucis de la vie », que Jésus met curieusement sur le même plan, et qui sont, eux, bien de notre temps. Les soucis de la vie, aussi dangereux que les vices ordinaires, car ils anesthésient notre vigilance et nous détournent de la prière.
Qu’il vienne donc, le filet du Seigneur, comme cette heure solennelle qui nous libérera de nos lourdeurs. Avachis que nous étions par nos pesanteurs, c’est ce filet-là qui nous remettra debout ! Essayons pour l’heure, sans attendre ce moment, de bien préparer cette prise finale.
Diacre Patrick LAUDET