En ce temps-là,
Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre. »
Ce devait être un shabbat ordinaire à la synagogue de Nazareth. Au programme des lectures, un extrait d’Isaïe, qu’on aurait écouté une nouvelle fois d’une oreille distraite si la voix du lecteur n’avait pas émis ce jour-là un son curieux. Tous alors sentent bien qu’il se passe quelque chose avec ce gars du coin, le fils du charpentier Joseph. De sa bouche, ce ne sont pas seulement des mots habituels qui viennent à eux, mais un troublant « message de grâce ».
L’étonnement émerveillé ne va pas durer. A peine commencée, la mission de Jésus rencontre déjà l’incompréhension. Première prédication, premier malentendu ! Il y en aura tant d’autres.
C’est pourtant à Nazareth, un lieu de la terre qui lui est cher, que Jésus est venu tenter en premier de toucher les cœurs en leur révélant le dessein de Dieu d’élargir sa miséricorde aimante à tout homme, au-delà du seul Israël bien-aimé. Il aurait été doux à son cœur de voir que là, au moins, personne n’avait à craindre que Dieu aille se manifester dans les périphéries. La confidence de la sollicitude universelle de Dieu n’a pas converti les cœurs, elle les a rendus furieux.
Il reste vraiment encore beaucoup à faire ! La mission ne faisait ici que commencer.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 4, 16-21)
En ce temps-là,
Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre. »
Il se leva pour faire la lecture
Ce devait être un shabbat ordinaire à la synagogue de Nazareth. Au programme des lectures, un extrait d’Isaïe, qu’on aurait écouté une nouvelle fois d’une oreille distraite si la voix du lecteur n’avait pas émis ce jour-là un son curieux. Tous alors sentent bien qu’il se passe quelque chose avec ce gars du coin, le fils du charpentier Joseph. De sa bouche, ce ne sont pas seulement des mots habituels qui viennent à eux, mais un troublant « message de grâce ».
L’étonnement émerveillé ne va pas durer. A peine commencée, la mission de Jésus rencontre déjà l’incompréhension. Première prédication, premier malentendu ! Il y en aura tant d’autres.
C’est pourtant à Nazareth, un lieu de la terre qui lui est cher, que Jésus est venu tenter en premier de toucher les cœurs en leur révélant le dessein de Dieu d’élargir sa miséricorde aimante à tout homme, au-delà du seul Israël bien-aimé. Il aurait été doux à son cœur de voir que là, au moins, personne n’avait à craindre que Dieu aille se manifester dans les périphéries. La confidence de la sollicitude universelle de Dieu n’a pas converti les cœurs, elle les a rendus furieux.
Il reste vraiment encore beaucoup à faire ! La mission ne faisait ici que commencer.
Diacre Patrick LAUDET