En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
Au nom de Dieu. Oui, au cours de l’Histoire, que de choses proférées au nom de Dieu ! Que de choses accomplies, et parfois des plus épouvantables, au nom de Dieu. Le mésusage du nom de Dieu est hélas de tous les calendriers. Et comme on dit d’un tel qu’il a bon dos, Dieu a aussi… bon nom ! Le Christ sait bien tous les détournements dont le nom de Dieu sera toujours l’objet, toutes les perversions qu’il servira à légitimer. C’est peut-être bien pour cela d’ailleurs que, depuis la Genèse et dans tout le premier Testament, Dieu ne donne pas son nom comme cela… Comme s’il en retardait, et pour cause, la révélation. Car en nous donnant son nom, il nous donne encore un peu plus barre sur lui. C’est bouleversant, mais c’est risqué.
Jésus nous avertit. Il ne suffit donc pas de dire « Seigneur ! Seigneur ! En ton nom ! » pour être justifié. Les mots, qui peuvent tromper, ne suffiront jamais. Le Dieu biblique n’attend pas du bla-bla facile avec affichage divin ou caution christique.
Avec son nom, Dieu ne veut pas de manipulation. Aussi Jésus nous encourage-t-il à ne jamais abuser de son nom, à ne jamais s’en servir à tort et à travers. Comme si, bien plutôt que l’invocation de son nom, Le Christ préfèrerait toujours l’imitation de son don. Ce qui se fait souvent en très peu de mots.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 7, 21-29)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !”
qu’on entrera dans le royaume des Cieux,
mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront :
“Seigneur, Seigneur,
n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé,
en ton nom que nous avons expulsé les démons,
en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai :
“Je ne vous ai jamais connus.
Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là
et les met en pratique
est comparable à un homme prévoyant
qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ;
la maison ne s’est pas écroulée,
car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles
sans les mettre en pratique
est comparable à un homme insensé
qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ;
la maison s’est écroulée,
et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours,
les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme leurs scribes.
Au nom de Dieu
Au nom de Dieu. Oui, au cours de l’Histoire, que de choses proférées au nom de Dieu ! Que de choses accomplies, et parfois des plus épouvantables, au nom de Dieu. Le mésusage du nom de Dieu est hélas de tous les calendriers. Et comme on dit d’un tel qu’il a bon dos, Dieu a aussi… bon nom ! Le Christ sait bien tous les détournements dont le nom de Dieu sera toujours l’objet, toutes les perversions qu’il servira à légitimer. C’est peut-être bien pour cela d’ailleurs que, depuis la Genèse et dans tout le premier Testament, Dieu ne donne pas son nom comme cela… Comme s’il en retardait, et pour cause, la révélation. Car en nous donnant son nom, il nous donne encore un peu plus barre sur lui. C’est bouleversant, mais c’est risqué.
Jésus nous avertit. Il ne suffit donc pas de dire « Seigneur ! Seigneur ! En ton nom ! » pour être justifié. Les mots, qui peuvent tromper, ne suffiront jamais. Le Dieu biblique n’attend pas du bla-bla facile avec affichage divin ou caution christique.
Avec son nom, Dieu ne veut pas de manipulation. Aussi Jésus nous encourage-t-il à ne jamais abuser de son nom, à ne jamais s’en servir à tort et à travers. Comme si, bien plutôt que l’invocation de son nom, Le Christ préfèrerait toujours l’imitation de son don. Ce qui se fait souvent en très peu de mots.
Diacre Patrick LAUDET