Edito Dimanche 29 Septembre

"Au travail !”

Le décor: la scène se passe à l’intérieur d’une maison (ce qui est rare dans la Bible) peut-être représentant symboliquement l’Église. 

Les personnages: le patron Jésus, entouré de ses disciples, ses collaborateurs Le ton est sévère, autoritaire, pas de parabole pour imager le propos. Jésus sait qu’il va bientôt quitter son équipe et comme dans une réunion de travail de notre monde actuel, il a des messages à faire passer. 

Il s’agit d’abord de rectifier un certain nombre d’erreurs, Jésus n’a pas l’intention de créer un groupe fermé, on peut collaborer au Royaume de Dieu de bien des façons comme l’inconnu qui offre un verre d’eau ou l’exorciste qui chasse les démons en son nom. Jésus adresse à ses disciples et donc à nous-mêmes une sévère mise en garde contre un esprit sectaire qui contredit la volonté de Dieu d’offrir le salut à tout être humain. Nous, catholiques, nous n’avons pas le « monopole du cœur » et il est bien des façons de servir. 

Jésus adresse ensuite aux apôtres une série d’exigences qui tracent le portrait du disciple qu’il veut que nous soyons . Selon la conception biblique, l’œil représente la pensée, les mains et les pieds symbolisent l’action. Le message est clair: que ce soit par ses paroles ou par ses actions, le disciple se doit de protéger, de respecter et d’aider les petits, les faibles et ne pas les assujettir profitant du pouvoir que lui donne sa place de disciple. Cette mise en garde résonne étrangement dans notre monde actuel si bousculé par les innombrables révélations des abus de toutes sortes. 

La feuille de route est faite: le disciple est celui qui défend une certaine conception de l’homme au nom du Christ, malheur à ceux qui ne respectent pas cette volonté , tous les hommes de bonne volonté, de toutes les races doivent s’unir pour construire un monde de justice et de paix et comme le dit Jésus, il(s) ne rester(ont) pas sans récompense. Alors au travail !

Françoise Zehnacker

Liubomyr PETSIUKH

Responsable communication

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