En ce temps-là,
il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages,
proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu.
Les Douze l’accompagnaient,
ainsi que des femmes
qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais :
Marie, appelée Madeleine,
de laquelle étaient sortis sept démons,
Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode,
Suzanne, et beaucoup d’autres,
qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
Qui se souvient de Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode ? Prête-t-on jamais assez d’attention au cortège divin, à son exacte composition ? Elle est assez émouvante, cette notation discrète du début de chapitre 8 de Luc. On y voit Jésus passer de village en village, accompagné bien sûr des douze. La brièveté de l’Évangile du jour permet toutefois un arrêt sur image très utile pour contempler l’importance d’un sillage essentiel dans les déplacements de Jésus, pour mesurer la présence des saintes femmes et l’importance qu’elles ont dans sa suite. Les femmes ! A l’époque évidemment, ce n’était pas bien leur place… Trois d’ailleurs, comme pour honorer leur assistance décisive à la mission, garderont à jamais un nom, presque un visage : Marie Madeleine, Jeanne et Suzanne. Elles représentent les autres, beaucoup d’autres.
Sans elle en effet, comment ce cortège qui suit le Christ pourrait-il figurer authentiquement le mystère de l’Église ? Elles aident les apôtres en prenant sur leurs ressources. Mot magnifique ! Il dit le soutien matériel que certaines ont dû réellement apporter. Mais plus profondément ? De quelles ressources secrètes en vérité les femmes soutiennent-elles les apôtres ? Car que serait l’Église si elle ne se comprenait que dans sa « fonctionnalité » ministérielle ou sacramentelle ? Dans son mystère d’Épouse, l’Église n’ajoute rien à l’œuvre du Christ, mais, et c’est essentiel à sa vocation profonde, elle s’y ouvre. Elle l’accueille. Il ne s’agit donc pas toujours de faire, ni de dire…. Leur obole est mystérieusement décisive.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 8, 1-3)
En ce temps-là,
il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages,
proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu.
Les Douze l’accompagnaient,
ainsi que des femmes
qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais :
Marie, appelée Madeleine,
de laquelle étaient sortis sept démons,
Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode,
Suzanne, et beaucoup d’autres,
qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
Ainsi que des femmes.
Qui se souvient de Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode ? Prête-t-on jamais assez d’attention au cortège divin, à son exacte composition ? Elle est assez émouvante, cette notation discrète du début de chapitre 8 de Luc. On y voit Jésus passer de village en village, accompagné bien sûr des douze. La brièveté de l’Évangile du jour permet toutefois un arrêt sur image très utile pour contempler l’importance d’un sillage essentiel dans les déplacements de Jésus, pour mesurer la présence des saintes femmes et l’importance qu’elles ont dans sa suite. Les femmes ! A l’époque évidemment, ce n’était pas bien leur place… Trois d’ailleurs, comme pour honorer leur assistance décisive à la mission, garderont à jamais un nom, presque un visage : Marie Madeleine, Jeanne et Suzanne. Elles représentent les autres, beaucoup d’autres.
Sans elle en effet, comment ce cortège qui suit le Christ pourrait-il figurer authentiquement le mystère de l’Église ? Elles aident les apôtres en prenant sur leurs ressources. Mot magnifique ! Il dit le soutien matériel que certaines ont dû réellement apporter. Mais plus profondément ? De quelles ressources secrètes en vérité les femmes soutiennent-elles les apôtres ? Car que serait l’Église si elle ne se comprenait que dans sa « fonctionnalité » ministérielle ou sacramentelle ? Dans son mystère d’Épouse, l’Église n’ajoute rien à l’œuvre du Christ, mais, et c’est essentiel à sa vocation profonde, elle s’y ouvre. Elle l’accueille. Il ne s’agit donc pas toujours de faire, ni de dire…. Leur obole est mystérieusement décisive.
Oui, elles les aidaient, de leurs ressources.
Diacre Patrick LAUDET