Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat,
il se rendit à la synagogue,
et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement :
« Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :
« Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs,
et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.
Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. Chapitre 1 de l’Évangile de Marc : Jésus vient tout juste de se choisir quelques disciples. On est au seuil de sa vie publique, où tant et tant de choses encore l’attendent. C’est qu’en trois années, il le sait, il y aura beaucoup à faire parmi les hommes : les appeler, les convertir, guérir leurs cœurs et leurs corps, les relever, les ressusciter même et finalement, mourir par amour pour eux. Mais la première action dans laquelle il se lance, c’est de les enseigner.
Il est touchant cet empressement du Dieu fait homme à se rendre aussitôt à la Synagogue, comme par urgence, moins pour y faire en bon juif ses dévotions que pour venir y rencontrer les hommes et leur parler. Elle est poignante, cette hâte divine qui le fait sans délai « s’engouffrer » dans le créneau du sabbat, où les hommes sont à l’écoute, pour leur révéler l’incroyable plan d’amour du Père et le mystère du fils. A peine arrivé à Capharnaüm, il commence donc son ministère par cette activité, dont la triple répétition du mot en si peu de lignes scande l’importance.
Il enseignait. L’emploi du verbe à l’intransitif traduit de sa part comme un engagement infatigable. Il signe aussi la marque d’une pudeur émouvante. N’importe quel rabbi enseigne la Torah. Jésus n’avait que lui à enseigner, que le sens profond de sa venue parmi les hommes et du plan du Père pour nous arracher à la mort. Comment leur dire ? Par quoi commencer ?
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 1, 21-28)
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat,
il se rendit à la synagogue,
et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement :
« Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :
« Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs,
et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.
Et là, il enseignait
Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. Chapitre 1 de l’Évangile de Marc : Jésus vient tout juste de se choisir quelques disciples. On est au seuil de sa vie publique, où tant et tant de choses encore l’attendent. C’est qu’en trois années, il le sait, il y aura beaucoup à faire parmi les hommes : les appeler, les convertir, guérir leurs cœurs et leurs corps, les relever, les ressusciter même et finalement, mourir par amour pour eux. Mais la première action dans laquelle il se lance, c’est de les enseigner.
Il est touchant cet empressement du Dieu fait homme à se rendre aussitôt à la Synagogue, comme par urgence, moins pour y faire en bon juif ses dévotions que pour venir y rencontrer les hommes et leur parler. Elle est poignante, cette hâte divine qui le fait sans délai « s’engouffrer » dans le créneau du sabbat, où les hommes sont à l’écoute, pour leur révéler l’incroyable plan d’amour du Père et le mystère du fils. A peine arrivé à Capharnaüm, il commence donc son ministère par cette activité, dont la triple répétition du mot en si peu de lignes scande l’importance.
Il enseignait. L’emploi du verbe à l’intransitif traduit de sa part comme un engagement infatigable. Il signe aussi la marque d’une pudeur émouvante. N’importe quel rabbi enseigne la Torah. Jésus n’avait que lui à enseigner, que le sens profond de sa venue parmi les hommes et du plan du Père pour nous arracher à la mort. Comment leur dire ? Par quoi commencer ?
Diacre Patrick LAUDET