En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger.
La physique christique peut dérouter : Jésus propose de nous soulager de notre fardeau en prenant son joug. Prenez sur vous mon joug. Échange troublant, quand on sait ce qu’est le sien ! A première vue, quelle que soit la lourdeur de ce que nous portons visiblement ou invisiblement dans nos vies (Dieu sait si, dans certaines existences, la vie pèse), sur la balance, aucun joug humain, si écrasant soit-il, ne contrebalancera jamais le joug divin, qui va jusqu’à la Croix. Dans ces quelques lignes, qui promettent pourtant le repos, Jésus ne dit pas qu’il prendra sur lui notre joug. Il ne fait que nous demander de prendre le sien. Une lecture plus attentive s’impose : à y regarder de plus près, il ne propose pas d’échanger nos jougs, mais bien de troquer notre fardeau contre son joug. Comment comprendre ?
C’est que le joug n’est pas la Croix. Ce n’est pas un échange de croix que Jésus propose. Plutôt une façon de marcher différemment. Le joug, c’est cette pièce de bois qui lie deux bêtes de trait, les fait avancer ensemble en exploitant au mieux leur force de traction. Si le fardeau est un poids, le joug est ici une bénédiction, une planche de salut, la chance du salut. A l’homme qui marche seul, écrasé par son fardeau solitaire, c’est donc le secours de son joug que Jésus propose. Prenez sur vous mon joug , pas comme un poids mais comme un abri. Mettez-vous en marche à mes côtés, sachant que le plus souvent, je porterai. De temps à autre, peut-être porterez-vous un peu avec moi.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 11, 28-30)
En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger.
Prenez sur vous mon joug
La physique christique peut dérouter : Jésus propose de nous soulager de notre fardeau en prenant son joug. Prenez sur vous mon joug. Échange troublant, quand on sait ce qu’est le sien ! A première vue, quelle que soit la lourdeur de ce que nous portons visiblement ou invisiblement dans nos vies (Dieu sait si, dans certaines existences, la vie pèse), sur la balance, aucun joug humain, si écrasant soit-il, ne contrebalancera jamais le joug divin, qui va jusqu’à la Croix. Dans ces quelques lignes, qui promettent pourtant le repos, Jésus ne dit pas qu’il prendra sur lui notre joug. Il ne fait que nous demander de prendre le sien. Une lecture plus attentive s’impose : à y regarder de plus près, il ne propose pas d’échanger nos jougs, mais bien de troquer notre fardeau contre son joug. Comment comprendre ?
C’est que le joug n’est pas la Croix. Ce n’est pas un échange de croix que Jésus propose. Plutôt une façon de marcher différemment. Le joug, c’est cette pièce de bois qui lie deux bêtes de trait, les fait avancer ensemble en exploitant au mieux leur force de traction. Si le fardeau est un poids, le joug est ici une bénédiction, une planche de salut, la chance du salut. A l’homme qui marche seul, écrasé par son fardeau solitaire, c’est donc le secours de son joug que Jésus propose. Prenez sur vous mon joug , pas comme un poids mais comme un abri. Mettez-vous en marche à mes côtés, sachant que le plus souvent, je porterai. De temps à autre, peut-être porterez-vous un peu avec moi.
Diacre Patrick LAUDET