En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ;
on vous livrera aux synagogues et aux prisons,
on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs,
à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit
que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse
à laquelle tous vos adversaires
ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents,
vos frères, votre famille et vos amis,
et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. L’image est belle, et la promesse bienvenue. Après l’inventaire des perspectives si peu engageantes auxquelles les disciples de Jésus sont promis, l’engagement divin est réconfortant. Loin de toute comptabilité exclusivement capillaire, l’expression est éloquente, clairement métaphorique, pour nous assurer de la justice ultime de Dieu. Le moment viendra où il vaincra nos adversaires et, tenant toute chose entre ses mains, ne laissera rien se perdre de nos vies.
Est-ce seulement une image, trop claire pour ne pas s’y arrêter ? Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. N’est-ce pas davantage qu’une image ? Peut-être une confidence. Un aveu discret sur la façon dont Dieu veille littéralement sur nous. Comme si Dieu nous révélait là que sa sollicitude ne nous prend jamais en bloc, « grosso modo ». Il ne nous envisage pas de loin, pour aller vite. Tant de milliards d’hommes depuis la création du monde jusqu’à son dernier soir : on pourrait lui concéder une approche globale de chacun.
L’amour de Dieu descend et condescend jusqu’au moindre de nos cheveux. Dieu ne nous aime pas en gros, mais en détail. Quoi de plus ténu pourtant qu’un cheveu ! Quoi de plus infime. Mais Dieu est très méticuleux en amour. Ces petites choses de nos vies, celles mêmes qui ne pèsent guère plus qu’un cheveu, elles lui importent vraiment. Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. Oui, c’est au cheveu près que Dieu nous aime et qu’il veille sur nous !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 21, 12-19)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ;
on vous livrera aux synagogues et aux prisons,
on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs,
à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit
que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse
à laquelle tous vos adversaires
ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents,
vos frères, votre famille et vos amis,
et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu
Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. L’image est belle, et la promesse bienvenue. Après l’inventaire des perspectives si peu engageantes auxquelles les disciples de Jésus sont promis, l’engagement divin est réconfortant. Loin de toute comptabilité exclusivement capillaire, l’expression est éloquente, clairement métaphorique, pour nous assurer de la justice ultime de Dieu. Le moment viendra où il vaincra nos adversaires et, tenant toute chose entre ses mains, ne laissera rien se perdre de nos vies.
Est-ce seulement une image, trop claire pour ne pas s’y arrêter ? Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. N’est-ce pas davantage qu’une image ? Peut-être une confidence. Un aveu discret sur la façon dont Dieu veille littéralement sur nous. Comme si Dieu nous révélait là que sa sollicitude ne nous prend jamais en bloc, « grosso modo ». Il ne nous envisage pas de loin, pour aller vite. Tant de milliards d’hommes depuis la création du monde jusqu’à son dernier soir : on pourrait lui concéder une approche globale de chacun.
L’amour de Dieu descend et condescend jusqu’au moindre de nos cheveux. Dieu ne nous aime pas en gros, mais en détail. Quoi de plus ténu pourtant qu’un cheveu ! Quoi de plus infime. Mais Dieu est très méticuleux en amour. Ces petites choses de nos vies, celles mêmes qui ne pèsent guère plus qu’un cheveu, elles lui importent vraiment. Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. Oui, c’est au cheveu près que Dieu nous aime et qu’il veille sur nous !
Diacre Patrick LAUDET