Depuis le fond du chœur, la cathèdre, siège de l’archevêque, donne son nom à l’édifice

Le siège de présidence d’une cathédrale s’appelle cathèdre. Lorsque l’archevêque est assis, il est surélevé par quelques marches pour être vu de tous. Les chanoines prennent place sur un banc de pierre demi-circulaire autour de l’archevêque. La cathèdre de marbre est composée en partie de pierres de la cathédrale primitive. Elle est surmontée d’un chapiteau orné de l’inscription « EGO SUM QUI SUM » (Je suis celui qui est), et des armoiries de l’archevêque.

En 1842, le cardinal de Bonald demande à l’architecte Pierre Bossan (30 ans avant qu’il ne se charge de bâtir Fourvière), de réaliser un second siège épiscopal. Durant cinq ans, quatre artistes de renom sculptent un trône épiscopal de style néogothique flamboyant, avec statuettes, niches, colonnettes, clochetons et autres dentelles architecturées. Six panneaux en bas-relief représentent des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste. Des animaux, fantastiques pour certains, ornent l’ensemble. Dans la partie basse sont représentés le blason des chanoines-comtes de Lyon et celui du cardinal de Bonald. Ce siège était initialement à droite du chœur.

Pour en savoir plus : P. BARBARIN (dir.), La grâce d’une cathédrale, Lyon primatiale des Gaules, Ed. La Nuée Bleue, Strasbourg, 2011, ouvrage disponible à la boutique de la cathédrale.

(Article rédigé par Franck SEGRETAIN, Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon)

Liubomyr PETSIUKH

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