Éditorial du Vendredi 16 Février 2024

Depuis mercredi, nous sommes entrés en Carême. Ce n’est pas un temps triste, mais un temps qui nous oriente vers ce qui est le cœur de notre foi chrétienne, le grand mystère de la mort et de la Résurrection du Christ, dont nous faisons mémoire à chaque Eucharistie. Alors, que devons-nous faire pendant le Carême ? L’Église nous propose trois dimensions à privilégier, sur lesquelles être vigilant : la prière, le jeûne et l’aumône. Tout d’abord la prière, qui est une dimension particulièrement importante de notre vie chrétienne ; elle nous conforme au Christ en nous rappelant que la prière véritable c’est une relation d’amour filiale à Dieu, qui est notre Père. Quoi de plus important que de prendre sans cesse conscience que nous sommes fils de Dieu, grâce à Jésus, qui nous a révélé que nous avions un Père plein d’amour dans les cieux ? Cette révélation doit nous tenir dans la joie, dans l’espérance, dans la confiance. 

Le jeûne consiste à se priver de quelque chose pour se centrer sur Dieu, sur l’essentiel et relativiser ce qui est secondaire. Cela fait en sorte que nos désirs ne deviennent pas des chaines qui entravent notre liberté humaine. La question à se poser est donc : quelles sont mes chaines qui m’empêchent d’être libre et qui dénaturent ma dignité humaine ? Enfin, l’aumône, qui est la conséquence logique de la reconnaissance de l’amour de Dieu, car aimer Dieu invite à aimer ses frères, à être solidaires avec eux, à vivre la fraternité ; souvenons-nous de l’appel de l’Abbé Pierre au cours de l’hivers 1954, il y a 70 ans, à porter un regard d’amour sur toute personne, qui est un frère, une sœur en humanité. Saint temps de Carême à chacun !

Mgr F. DUTHEL

Liubomyr PETSIUKH

Responsable communication

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