Une originalité dans l’ornementation de la cathédrale : les frises du chœur…

Trois frises horizontales du 12e siècle parcourent l’abside de la primatiale. Il s’agit d’incrustations de ciment brun-rouge sur du marbre blanc sculpté, à la manière des émaux : le fond du motif est creusé, les détails sont gravés, puis toutes les parties creuses sont comblées d’un ciment coloré faisant apparaître le sujet. Cette technique est inventée au 5e siècle. Rare en Occident, elle est utilisée durant la Renaissance italienne, au 12e siècle, ainsi qu’en France à Autun, Vienne et Lyon. 

La plus basse des frises est ornée d’un décor de palmettes qui semble répétitif. Chaque motif est pourtant différent de ses voisins. Dans la deuxième et la troisième frises, au-dessous et au-dessus du triforium, la galerie à colonnes qui parcours l’édifice, de délicates figures sont représentées : animaux réalistes ou imaginaires, têtes d’hommes, visages fantastiques, caricatures…

Liubomyr PETSIUKH

Responsable communication

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